Introduction : la révolution des montures harmoniques
Les montures à entraînement harmonique (ou strain wave, à « onde de contrainte ») ont récemment bouleversé le monde de l’astrophotographie. Leur promesse ? Un rapport charge/poids exceptionnel et la possibilité de se passer de contrepoids, le tout avec une compacité inégalée.. En clair, l’astrophotographe itinérant peut désormais emporter une monture légère capable de porter un télescope normalement réservé à des montures bien plus lourdes. En tant que passionné expérimenté (méthode E-E-A-T oblige), j’ai parcouru les retours d’utilisateurs sur les forums (Webastro, Astrosurf, Cloudy Nights, etc.) pour vous proposer un comparatif complet et critique de trois montures harmoniques populaires de gamme « moyenne » : la ZWO AM5N, la Pegasus Astro NYX-101 et l’iOptron HAE29. Nous analyserons en détail leurs caractéristiques techniques, leurs points forts/faibles, ainsi que l’avis d’astronomes amateurs chevronnés les ayant testées sur le terrain, afin de vous aider à choisir la monture harmonique qui convient le mieux à vos besoins d’astrophotographie.
ZWO AM5N : l’étoile montante redéfinie en 2024
La monture ZWO AM5N est compacte et légère (ici montée sur le trépied carbone ZWO). Ce modèle 2024 conserve le look rouge caractéristique de l’AM5, mais introduit d’importantes améliorations internes. L’AM5N s’adresse aux astrophotographes recherchant une solution portable sans compromis sur la capacité de charge.
ZWO (Zhuhai ZWO Co.) a frappé fort en 2022 en lançant l’AM5, l’une des premières montures harmoniques grand public, plébiscitée pour sa portabilité et son intégration avec l’écosystème ZWO (notamment le contrôleur ASIAIR). En 2024, ZWO a dévoilé l’AM5N, une version améliorée qui reprend le châssis rouge en aluminium de l’AM5 tout en corrigeant ses petits défauts de jeunesse. Qu’apporte cette nouvelle AM5N ? Essentiellement, davantage de précision, de charge utile et de convivialité :
• Charge utile sans contrepoids : 15 kg, contre ~13 kg pour la version précédente . Avec un contrepoids, la capacité reste aux alentours de 20 kg (ZWO préconise ~44 lbs soit 20 kg max avec contrepoids) . Autrement dit, l’AM5N peut porter sans contrepoids une lunette de 130 mm bien équipée ou un petit Newton, et avec contrepoids un Cassegrain de 200 mm par exemple.
• Poids de la tête : seulement ~5,5 kg (12,1 lbs) . Le rapport charge/poids frôle donc 3 pour 1, ce qui est remarquable (5 fois plus léger qu’une monture équivalente type EQ6).
• Précision de suivi améliorée : l’erreur périodique (PE) a été réduite de moitié, à ±10 arcsecondes . En pratique, cela ne dispense pas d’autoguidage sur de longues focales, mais les corrections nécessaires sont moins fréquentes et plus douces, améliorant le guidage. Des tests sur le ciel montrent un RMS de guidage typiquement autour de 0,3–0,5″ d’arc avec l’AM5N, un excellent résultat pour cette catégorie.
• Nouvelles fonctionnalités : l’AM5N intègre désormais un passage de câbles interne dans l’axe DEC (avec sortie 12 V et USB-C sur la platine) pour éviter tout emmêlement durant les meridian flip. Fini la crainte du câble qui se tend et fait rater des poses en plein milieu de nuit ! De plus, ZWO a ajouté le Bluetooth en plus du Wi-Fi, ce qui facilite la connexion sans bloquer l’accès Internet du téléphone (un défaut de l’AM5 original en mode Wi-Fi direct). L’ajustement de la latitude/azimut a aussi été revu : un nouveau système de verrouillage à ressort assure que la mise en station polaire reste bien en place lorsqu’on bloque les axes– une amélioration bienvenue pour éviter de décaler l’alignement en serrant les vis.
Utilisation de l’AM5N
Du côté de l’utilisation, la philosophie de ZWO reste la même : simplicité et intégration. La monture n’a pas de raquette de commande GoTo traditionnelle livrée en standard (contrairement à iOptron notamment). Elle se pilote via une application mobile (ZWO AM, ou plus couramment l’ASIAIR Plus pour les possesseurs de cet accessoire) ou via un PC (driver ASCOM). Cela peut déconcerter les habitués des raquettes, mais beaucoup d’astrophotographes d’aujourd’hui utilisent de toute façon un PC ou un Raspberry Pi pour le plate-solving, l’autoguidage, etc. Pour un amateur pas trop débutant, ce n’est donc pas un problème : on fait la mise en station via le module dédié (ex. avec Sharpcap, NINA, ou le plate solving de l’ASIAIR), puis on laisse le logiciel pointer les objets du ciel. À noter que l’AM5N supporte aussi le mode alt-azimutal (utile en visuel) sur une plage de latitude de 0 à 90° comme l’originale.
Performance de suivi Am5N
Côté performances sur le terrain, les retours sont très positifs. Un utilisateur sur Cloudy Nights souligne que son AM5 première génération « a dépassé [ses] attentes », avec un guidage régulier à 0,5–0,8″ RMS selon le seeing. L’AM5N, plus précise, obtiendrait même souvent mieux (on a vu ~0,3–0,4″ RMS lors de tests). Avec une telle qualité de suivi, des poses de 5–10 minutes sont tout à fait envisageables avec autoguidage, sans trailed stars. Par exemple, un astram indique faire des poses de 10 min avec un Newton Quattro 200 mm et un EdgeHD 8″ sur son AM5 (setup ~10 kg) avec un guidage moyen de 0,45″ RMS. Impressionnant pour une monture de ce gabarit !
Retours des utilisateurs
Plusieurs possesseurs de l’AM5 confirment qu’elle supporte sans broncher des charges proches de la limite dès lors que l’équilibrage statique est correct (on peut ajouter un petit contrepoids pour stabiliser si nécessaire). Sur Webastro, on note par exemple qu’avec un tube de ~10 kg (115 mm + APN), « l’AM5 est une bonne solution » selon un utilisateur , évitant de devoir monter en gamme plus coûteuse. Un autre astrophotographe dit « je ne me soucie même plus du poids », j’utilise un EdgeHD 8 et un Newton 200 mm entièrement équipés sur l’AM5 sans problème, 10 min de pose et ça guide en dessous de 0,5″ RMS » . Évidemment, en cas de vent fort, une monture légère restera plus sensible qu’une monture de 20 kg : bien fixer le trépied (poids au crochet, haubans entre les pieds) est recommandé pour du matériel à grand F/D en prise au vent.
Ergonomie
En termes d’ergonomie, ZWO a bien fait évoluer son produit. L’AM5N corrige certains manques de la première version : elle offre désormais un passage de câbles interne (la première AM5 laissait les câbles à l’extérieur, demandant une bonne gestion manuelle ou l’usage d’un wrap pour éviter qu’ils se prennent quelque part lors des mouvements ). L’absence de cette fonction sur l’AM5 avait été pointée en comparaison de l’iOptron HAE29 qui, lui, intégrait un chemin interne pour les câbles– ZWO a écouté et corrigé le tir. De même, les molettes plastiques de l’AM5 (par ex. pour l’altitude) faisaient un peu « cheap » face aux tout métal de l’iOptron ; sur l’AM5N, le design de la base a été refait et semble plus robuste, même si la monture reste majoritairement en aluminium et plastique renforcé là où il faut (la saddle par contre est de très bonne qualité, largement supérieure à celle d’origine de l’iOptron d’après certains).
En revanche, l’AM5N n’a toujours pas de stockage interne de l’alignement polaire ou de la position après extinction : il faut la réinitialiser à chaque session, et elle s’arrête automatiquement au méridien sans possibilité de suivre un peu au delà  Cela n’est pas vraiment un souci en pratique car les logiciels comme NINA ou l’ASIAIR gèrent très bien le retournement au méridien en temps voulu, mais notons que la monture ZWO dépend de ce pilotage externe pour certaines fonctions avancées (pas de « limites de suivi programmables » ni de modèle de pointage multi-étoiles en natif, contrairement à iOptron ). ZWO mise clairement sur l’intelligence déportée (PC, Raspberry Pi…) plutôt que dans la monture elle-même. Cette approche « tout pilotage par logiciel » convient bien à un public d’astrophotographes déjà habitués aux solutions d’automatisation. Pour un astram débutant complet en revanche, la courbe d’apprentissage sera un peu plus élevée que d’utiliser une raquette traditionnelle – mais rassurez-vous, de nombreux tutoriels et une communauté active existent pour maîtriser l’AM5N.
Schlussfolgerung
En synthèse, la ZWO AM5N apparaît comme une monture harmonique très aboutie et polyvalente en 2024. Elle offre un excellent compromis entre la légèreté (transportabilité), la charge utile suffisante pour la plupart des configurations d’amateurs, et une précision de suivi améliorée qui la rend encore plus fiable pour l’imagerie du ciel profond. Son intégration transparente avec l’ASIAIR et l’écosystème ZWO est un vrai plus si vous utilisez déjà leurs caméras et accessoires. Comme le résume un utilisateur anglophone, ayant investi dans l’AM5 après de longues recherches : « Même aujourd’hui, est-ce que je changerais mon AM5 pour la NYX-101 ? Non, du moins pas pour ma petite lunette » . Cette confiance témoigne de la satisfaction générale autour de l’AM5. Bien sûr, si un jour il passe à un tube nettement plus lourd (un grand astrographe de 130 mm par ex.), il « regarderait de près la NYX »  – nous allons justement voir ce que propose la Pegasus NYX-101 dans ce cas de figure.
Pegasus Astro NYX-101 : la capacité XL sans contrepoids, en toute sobriété
La Pegasus Astro NYX-101 se distingue par son design noir et bleu et sa construction robuste. Sur cette image, la monture est fixée sur un trépied de type EQ6 grâce à un adaptateur. Cette monture offre un équilibre intéressant entre une très haute capacité de charge et un encombrement encore réduit pour sa catégorie.
Pegasus Astro est une marque européenne (basée en Grèce) bien connue pour ses accessoires d’astrophotographie (PowerBox, moteur de mise au point, etc.). En 2022, elle a fait une entrée remarquée sur le marché des montures avec la NYX-101, sa première monture équatoriale à transmission harmonique. Positionnée un cran au-dessus de l’AM5 de ZWO en termes de capacité et de prix, la NYX-101 vise clairement les astrophotographes exigeants qui veulent une monture haut de gamme légère, capable de porter de plus gros tubes sans contrepoids  . Le nom « Nyx » vient de la déesse grecque de la Nuit : un clin d’œil aux origines de Pegasus et à la vocation nocturne de l’instrument.
Commençons par les chiffres clés de la bête :
• Charge utile sans contrepoids : 20 kg (44 lbs)  . C’est environ 30% de plus que l’AM5N et l’HAE29, ce qui place la NYX-101 au sommet dans ce comparatif pour la capacité. Concrètement, 20 kg sans contrepoids permettent d’envisager un télescope de diamètre plus important ou très équipé (par ex. un SCT de 9.25″ + accessoires, ou un Newton 250 mm carbone) sans obligatoirement recourir à des contrepoids. « La NYX peut porter jusqu’à 30 kg avec contrepoids » précise Pegasus Astro , ce qui signifie qu’en ajoutant une barre et quelques poids (optionnels), on peut encore étendre la charge pour de l’imagerie (même si 30 kg commence à dépasser le raisonnable pour une monture de 6 kg, c’est la limite absolue annoncée). Sur Webastro, lors de sa sortie, on notait que cette monture « peut porter jusqu’à 30 kg avec contrepoids » mais qu’elle venait tout juste d’être disponible – preuve de son positionnement atypique pour un si petit format.
• Poids de la tête : 6,4 kg (14,1 lbs). Elle est donc un peu plus lourde que ses concurrentes directes (presque 3 kg de plus que la HAE29, ~0,9 kg de plus que l’AM5N). Ce surpoids s’explique par une mécanique un peu plus massive (moteurs plus gros, pignons d’axe RA/DEC plus robustes) afin de supporter la charge accrue. 6,4 kg reste toutefois très léger comparé aux montures équatoriales classiques capables de porter 20–30 kg (une EQ6-R pèse 17 kg par exemple). Le ratio charge/poids atteint ~3,1, ce qui est remarquable.
• Précision et suivi : Pegasus ne fournit pas de chiffre d’erreur périodique « brut » officiel, mais les retours utilisateurs indiquent un comportement similaire aux autres montures harmoniques de cette taille, c’est-à-dire qu’un autoguidage est requis pour de longues focales. La monture a une période d’erreur d’environ 430 secondes liée aux réducteurs harmoniques . Pegasus recommande d’ailleurs l’utilisation du PPEC (Predictive PEC) dans PHD2 pour optimiser le guidage , tirant parti du caractère régulier de l’erreur périodique. En pratique, des utilisateurs obtiennent un guidage autour de 0,6–0,8″ RMS avec un C9.25 (2350 mm de focale) sur la NYX-101, ce qui est très correct pour cette focale exigeante . Avec des focales plus courtes (≤1000 mm), tenir largement sous la seconde d’arc d’erreur est facile. Un astro-photographe partage par exemple : « Je cherchais péniblement à passer sous 1″ d’erreur avec mon ancienne monture CGEM, alors qu’avec la NYX j’y suis arrivé dès la première session, sans effort ».
• Technologie interne : La NYX utilise des réducteurs harmoniques de haute précision sur les deux axes (réduction de 500:1 en RA, 300:1 en DEC) couplés à des moteurs pas-à-pas hybrides via des courroies. Cela assure une transmission sans backlash et un couple élevé. Le tout est piloté par une électronique soignée, avec des fonctions avancées comme un frein électromécanique sur l’axe RA. Ce frein s’active à l’arrêt pour empêcher le télescope de basculer quand la monture est éteinte  (car les harmoniques n’ont pas d’auto-blocage intrinsèque) et sert aussi de sécurité en fin de course (limite de suivi) ou en cas de coupure de courant. Par ailleurs, la NYX intègre des capteurs d’inclinaison (niveau électronique) pour aider à une mise en station initiale approximative en affichant l’altitude et l’azimut lorsque la monture est à l’horizontale. Enfin, Pegasus a même prévu des capteurs de température et pression pour appliquer une correction de réfraction atmosphérique dynamique dans le suivi – un détail plus utile sur des focales longues (SCT) afin d’affiner légèrement la précision de pointage/traque.
Ergonomie
En matière d’ergonomie et contrôle, Pegasus a opté pour la polyvalence. La monture peut être pilotée de plusieurs façons : via un logiciel PC (driver ASCOM ou INDI, compatible SkyX, NINA, etc.), via une application mobile propriétaire (Pegasus Unity ou une app dédiée) grâce au Wi-Fi intégré, ou même via une raquette. En effet, bien que la raquette ne soit pas incluse d’origine, Pegasus propose en option une petite raquette de contrôle manuelle (vendue ~180 €) pour ceux qui le souhaitent  . Cela permet par exemple de l’utiliser en mode visuel sans PC. La monture offre aussi un port ST-4 pour l’autoguidage classique et une compatibilité LX200 pour SkySafari  . Soulignons que tout peut fonctionner en simultané : on peut connecter la monture en Wi-Fi et USB2 à la fois  , pratique pour la surveiller via plusieurs dispositifs. Cette flexibilité logicielle est un point fort de la NYX-101.
Mechanik
Du côté mécanique pratique, la NYX-101 propose une platine double queue d’aronde (Vixen + Losmandy) universelle, un axe polaire inclinable de 0 à 90° (donc usage EQ ou Alt-Az) avec réglages micrométriques en altitude et azimut . Pegasus fournit un adaptateur pour viseur polaire QHY PoleMaster  – un accessoire populaire pour la mise en station assistée – puisque la monture n’a pas de viseur polaire optique intégré (ce qui est courant sur ces montures compactes). L’utilisateur peut donc choisir d’utiliser le PoleMaster, ou simplement faire une mise en station assistée par une caméra (via Sharpcap ou NINA par exemple).
Retours des utilisateurs
Sur le terrain, les retours montrent une monture globalement très appréciée pour sa stabilité et sa capacité à emmener de gros tubes sans contrepoids. Un astrophotographe rapporte que la NYX porte son tube EdgeHD 925 (≃13,5 kg équipé) « comme s’il n’était même pas là, et ce sans contrepoids », alors qu’avec son ancienne monture il devait user de multiples astuces de tuning pour atteindre un suivi sub-arcseconde  . Il ajoute avoir « atteint <1″ d’erreur au guidage dès la première sortie », ce qui lui aurait été impossible auparavant  . En outre, la gestion des câbles est facilitée pour lui grâce à l’option Saddle Powerbox de Pegasus (une sorte de boîtier de distribution fixé à la platine) qui rend le montage des accessoires et l’alimentation plus propre . Malgré quelques discussions initiales sur la difficulté de la mise en station (certains trouvaient les vis un peu dures à ajuster au début), la plupart des utilisateurs notent que « la polar [align] de la NYX est facile et précise » et qu’il n’y a pas de souci particulier  . L’ensemble reste beaucoup plus transportable qu’une grosse EQ6, ce qui motive nombre d’acheteurs venant de montures classiques plus lourdes : « quand ma CGEM (20+ kg) a rendu l’âme, la NYX était l’upgrade parfait, un vrai changement du jour à la nuit en termes de poids à transporter et de performance ».
La NYX-101 s’adresse donc plutôt à des utilisateurs prêts à investir un peu plus pour avoir de la marge de performance, ou qui possèdent déjà un instrument imposant qu’aucune autre monture légère ne saurait gérer correctement. Pour les autres, l’AM5N et l’HAE29 offrent peut-être un meilleur ratio performance/prix si 13–15 kg de charge suffisent amplement. Nous allons voir que l’iOptron HAE29, notamment, se pose en champion de la portabilité, même s’il sacrifie quelques kilos de capacité par rapport à la NYX.
iOptron HAE29 : le poids plume technologique de l’expérience iOptron
La monture iOptron HAE29 (ici en version “C” avec options intégrées) illustre l’incroyable compacité de ce modèle – la tête pèse à peine 3,7 kg. Malgré sa petite taille, le bloc moteur RA/DEC en aluminium anodisé noir offre une base stable pour des tubes de moyen calibre. C’est une monture prisée des nomades grâce à son poids ultra-léger. Le fabricant sino-américain iOptron n’est plus à présenter dans le domaine des montures équatoriales. Fort d’une longue expérience (CEM, GEM, iEQ, etc.), iOptron a embrassé la révolution strain wave dès 2021 avec la sortie des HEM27 et HEM44, puis a élargi sa gamme en 2022-2023 avec les modèles HAE (“Harmonic AZ/EQ”) dont la HAE29 fait partie. L’iOptron HAE29 est en quelque sorte la concurrente directe de la ZWO AM5 : même ordre de prix, capacité de charge similaire (~13 kg sans contrepoids) et vocation de monture transportable sans contrainte. Toutefois, iOptron apporte sa patte technologique et son expérience des montures GoTo pour séduire les amateurs.
Le chiffres à retenir pour la HAE29 sont assez frappants :
• Poids de la tête : seulement 3,7 kg (8,15 lbs) tout compris  ! C’est presque la moitié du poids de l’AM5N, et 40% de moins que la NYX-101. Autant dire que c’est déroutant de légèreté lorsqu’on la prend en main. Avec moins de 4 kg, iOptron vise clairement les astrophotographes nomades pour qui chaque kilo compte (avion, bivouac, etc.). Un tel poids plume implique forcément quelques compromis sur la taille des composants, mais iOptron semble avoir optimisé la structure pour conserver une rigidité adéquate (alliage d’aluminium usiné, axes courts, etc.).
• Charge utile sans contrepoids : 13,5 kg (29,7 lbs) . C’est un peu en dessous des 15 kg de l’AM5N, et nettement en dessous des 20 kg de la NYX, mais cela reste impressionnant vu la masse de la monture. En pratique, 13,5 kg sans contrepoids permettent déjà de monter par exemple un Newton 200 mm f/4 + caméra + guidage (≈10–12 kg total) sans souci, ou une lunette de 120 mm avec tous ses accessoires. La charge maximale avec contrepoids est donnée pour 18 kg par iOptron , grâce à l’ajout d’une barre optionnelle (20 mm) et de poids. Cela peut servir si on veut exploiter la monture aux limites en imagerie planétaire (tube lourd) ou en visuel avec un C11 par exemple . Néanmoins, la philosophie de l’HAE29 est clairement le “sans contrepoids” pour la plupart des usages (<=13 kg).
• Performances de suivi : l’HAE29 utilise des réducteurs harmoniques de ratios 480:1 (RA) et 360:1 (DEC) , lui conférant une période d’erreur d’environ 360 secondes (6 minutes, proche de l’AM5). Sans encodeur additionnel, son erreur périodique est comparable à celle de ses rivales (~±20″ estimé). En autoguidage, les utilisateurs rapportent des performances analogues à l’AM5 : « guiding consistent at 0.5–0.8″ RMS… the HAE29 performs similarly » . Autrement dit, correctement guidée, une HAE29 peut tout à fait tenir les étoiles rondes sur des poses longues, dans la limite imposée par la turbulence et la mécanique. Là encore, l’autoguidage est obligatoire au-delà de quelques centaines de mm de focale (comme toutes ces montures strain wave) . iOptron propose en option une version HAE29EC avec encodeur haute résolution sur l’axe RA, permettant d’envisager un suivi sans autoguidage sur de courtes focales (ou un guidage nettement affiné). Un astronome rapporte par exemple : « Mon HAE29EC est la monture la plus précise que j’aie utilisée, je l’emploie souvent sans autoguidage jusqu’à 1.1″/pixel »  . Cependant, cette version EC augmente significativement le prix. La version standard, elle, nécessitera d’autoguider à >~200 mm de focale comme ses concurrentes .
• Technologie et construction : la HAE29 a un châssis tout métal anodisé noir, avec un design assez épuré. Elle embarque un frein à friction électronique sur les deux axes (RA et DEC) qui agit comme un embrayage de sécurité : en cas de coupure de courant, la monture s’arrête sans s’effondrer, et reprend le suivi au redémarrage exactement où elle s’était arrêtée grâce à une mémoire de position. Cette fonction de power-down memory est héritée des montures iOptron classiques et évite de refaire un alignement si la monture redémarre (pratique en remote ou si on éteint volontairement pour une pause). La motorisation utilise des pas-à-pas couplés aux harmoniques, avec un contrôleur Go2Nova classique. On retrouve d’ailleurs toutes les fonctionnalités firmware iOptron : suivi lunaire/solaire, ajustement des limites de retournement, modèles d’erreurs périodiques, etc.. C’est un point souvent souligné en comparaison : le firmware de l’AM5 était jugé « rudimentaire » sur ces aspects, alors que l’HAE29 bénéficie des plus de 10 ans d’expérience iOptron en la matière. Enfin, la monture intègre le fameux viseur polaire électronique iPolar (en option sur certains kits, parfois inclus selon les versions)  . L’iPolar est une petite caméra dans l’axe polaire, reliée au PC, qui permet de faire une mise en station rapide et précise via le logiciel dédié – un vrai plus pour les débutants ou les mobiles n’ayant pas une polaire visible ou un endroit stable pour installer un viseur optique.
Verwendung
En termes d’utilisation, l’HAE29 se distingue par le fait qu’elle est livrable soit avec, soit sans raquette selon la référence. iOptron a en effet conçu la monture pour pouvoir être pilotée entièrement via un ordinateur (PC ou Raspberry Pi) ou via un mobile sans raquette, mais propose quand même la raquette Go2Nova 8409 en option ou incluse selon les packages. Beaucoup d’utilisateurs attachés à la raquette traditionnelle apprécient cette possibilité. La raquette d’iOptron donne accès à une base de données de 212 000 objets et aux alignements multi-étoiles pour un pointage précis en visuel. Par ailleurs, la monture a le Wi-Fi intégré (mais contrairement à Pegasus, le Wi-Fi de l’HAE29 passe par la raquette ou un module additionnel, ce n’est pas un hotspot dans la monture même) . En pratique, cela signifie que pour utiliser le Wi-Fi ou brancher en USB un PC, il faut connecter la raquette (qui sert de passerelle de communication). Certains y verront un inconvénient (un câble et un élément de plus), d’autres trouvent cela transparent. Notons qu’iOptron a récemment proposé une alternative : l’iMate (en option) qui est un mini-ordinateur intégré sur la monture, tournant sous Linux avec KStars/Ekos. En choisissant la version HAE29 + iMate, on obtient une monture autonome qu’on pilote via VNC sur son smartphone par exemple – une sorte d’équivalent de l’ASIAIR intégré. C’est dire si iOptron cherche à couvrir tous les usages.
Mechanik
La mécanique de pointage de l’HAE29 est similaire à celle de l’AM5 : une base ajustable en latitude (0–90°) avec molettes et vis de blocage (ici, à serrer avec clé Allen). Sur ce point, certains ont noté que l’AM5 était plus commode car 100% sans outil pour régler et verrouiller l’azimut/latitude, alors que l’HAE29 nécessite de serrer des vis (risque de jeu si mal serré dans le noir). C’est un détail ergonomique où ZWO a l’avantage. En revanche, l’HAE29 offre directement quelque chose que l’AM5 n’avait pas initialement : un passage interne pour la connectique dans l’axe (en tout cas partiel). En effet, l’axe RA de l’HAE29 est creux, permettant de faire passer ses propres câbles (“cable management ready” selon iOptron), et la monture intègre aussi des butées de sécurité pour éviter les collisions (capteurs de limite). En somme, iOptron a capitalisé sur ses montures précédentes pour rendre l’HAE29 complète dès sa sortie.
Retours utilisateurs
Sur le terrain, la HAE29 a su convaincre par son extrême légèreté et ses performances conformes aux attentes. De nombreux possesseurs d’HEM27 (le modèle précédent ~10 kg de charge) ou d’AM5 ont choisi l’HAE29 pour gratter encore du poids. Et ils ne sont pas déçus : « La grande différence c’est le poids de la monture : AM5 5.5 kg vs 3.7 kg HAE29 » remarque un intervenant, soulignant que la capacité de charge est quasiment équivalente entre les deux. Un autre utilisateur sur Reddit ayant pratiqué les deux montures note que « la HAE29 a de meilleures finitions (aucun bouton en plastique, etc.) », ce qui lui donne un sentiment de qualité supérieure en main. Il mentionne aussi qu’il faut passer par quelques étapes de configuration avec la raquette qui rendent l’installation « un peu plus complexe » qu’avec l’AM5. En effet, démarrer l’HAE29 implique d’allumer la raquette, de vérifier le zéro position, éventuellement de faire un alignement si on veut utiliser la base de données d’objets pour du visuel, là où l’AM5 connectée à l’ASIAIR se contente d’une localisation GPS et d’un alignement polaire pour être opérationnelle. Cependant, en mode purement piloté par PC, on peut tout à fait esquiver la plupart de ces étapes (le plate-solving se substitue à l’alignement initial). Il faut simplement savoir que la philosophie iOptron reste plus “classique” dans l’usage, ce que certains apprécieront (on peut l’utiliser de façon autonome sur le terrain juste avec sa raquette, sans PC), et d’autres moins (un composant de plus, un soupçon de complexité initiale).
Leistungen
En termes de charge supportée en pratique, la HAE29 fait le job jusqu’à ~10 kg sans contrepoids de manière optimale. Au-delà, il sera recommandé de mettre un petit contrepoids pour soulager les moteurs si on vise la stabilité absolue. Un intervenant sur Cloudy Nights conseille par exemple l’AM5 ou la HAE29 pour un tube de 10 kg, mais plutôt la grosse HEM44 d’iOptron si on devait monter à 12–13 kg d’instrument. C’est assez cohérent avec la logique : HAE29 pour rester léger jusqu’à un certain setup intermédiaire, puis au-delà on change de catégorie. Heureusement, 10 kg de tube couvrent déjà la majorité des configurations d’imagerie amateur (lunettes de 80 à 130 mm, petits Newton 150–200 mm, SCT 8″ EdgeHD, etc.).
Pour ce qui est de la stabilité et du suivi, les utilisateurs notent que l’HAE29 est surprenante de robustesse malgré sa mini-taille. Un point important est de bien gérer les câbles (comme toujours) et de fixer la monture sur un trépied adapté. iOptron propose en option un trépied LiteRoc 1.5″ ou une colonne de 8″. Beaucoup utilisent la colonne sur un trépied photo ou directement sur un pied de pier pour gagner en compacité. Le niveau à bulle intégré aide à une mise en station plane, et l’iPolar rend la mise en station quasi triviale même de jour (on peut aligner sans voir l’étoile polaire, via la résolution astrométrique du logiciel). Ceci est un avantage pour les débutants : pas besoin de contorsions dans un viseur, on fait tout sur l’écran du PC proprement. Un utilisateur indique d’ailleurs « l’iPolar est génial, pas besoin de viseur optique, même si l’AM5 s’aligne bien par astrométrie aussi via l’ASIAIR » – au final chacun a sa méthode, l’important est que la monture n’est pas un facteur limitant.
Schlussfolgerung
En résumé, l’iOptron HAE29 se profile comme la monture harmonique la plus portable de ce comparatif. Son argument massue est un poids plume de 3,7 kg seulement, pour une capacité respectable de 13,5 kg sans contrepoids. Elle bénéficie de l’écosystème iOptron éprouvé : raquette GoTo incluse (selon version), alignement multi-étoiles, viseur polaire électronique, limites de suivi programmables, etc.. En d’autres termes, elle rassurera ceux qui veulent une monture complète “clé en main” tout en profitant de la technologie strain wave. La contrepartie de cette richesse fonctionnelle est peut-être une approche un peu plus technique à prendre en main (il faut se familiariser avec la logique iOptron, la raquette, etc., bien que ce ne soit pas sorcier). D’après les avis d’utilisateurs ayant comparé directement l’AM5 et la HAE29, on ne peut pas vraiment « se tromper » en choisissant l’une ou l’autre tellement elles offrent des performances comparables en suivi. Le choix se joue sur des critères plus subtils : marque de confiance, ergonomie préférée, etc. On note aussi que l’HAE29 est souvent un peu moins chère que l’AM5N (selon les promotions, ~200 chf d’écart en faveur d’iOptron fin 2023 d’après certains posts). En Europe, on la trouve aux alentours de 2300 chf TTC (monture seule avec mallette, sans trépied). Cela en fait un excellent rapport poids/performance. Si votre objectif est d’avoir la monture la plus légère possible à trimballer en avion ou en randonnée astro, c’est probablement le meilleur choix. Reste à vérifier si 13 kg de charge vous suffisent ; dans le cas contraire, il faudra envisager la grande sœur HAE43 ou… la Pegasus NYX, plus costaude.
Tableau comparatif technique
Voici un résumé côte à côte des principales caractéristiques (données fabricants / revendeurs, dernière vérification : 17 juillet 2025). Toujours contrôler la fiche produit à jour avant achat.
Merkmal | ZWO AM5N | Pegasus Astro NYX-101 | iOptron HAE29 |
---|---|---|---|
Poids de la tête | ~5,5 kg | ~6,4 kg (tête) | trépied carbone ~2 kg | ~3,7 kg (avec saddle) |
Charge sans contrepoids | 15 kg (33 lb) | 20 kg (44 lb) | 13,5 kg (29,7 lb) |
Charge max avec contrepoids | ~20 kg (44 lb) | jusqu’à 30 kg (66 lb) si trépied adapté | ~18 kg (40 lb) |
Mode EQ / Alt-Az | Oui (0–90°) | Oui (0–90°) | Oui (AZ/EQ dual) |
Ports alim. / USB sur tête | 12 V + USB sur saddle | Entrée 12 V + USB2 ; sortie alim via GX12 | Alim 12 V ; USB / Wi-Fi via raquette ; passage câble interne (DIY) |
Contrôle | ASIAIR / appli / ASCOM ; pas de raquette | Appli Unity ; Wi-Fi & USB simultanés ; raquette optionnelle | Raquette Go2Nova ; ASCOM / Commander ; appli mobile ; iPolar |
Fonctions spéciales | Bluetooth ; base renforcée ; mode Heavy-Duty | Frein RA ; capteurs météo & orientation ; limite sécurité | Frein friction RA/DEC ; power-down memory ; iPolar |
Public cible | Astrophoto nomade intégrée ASIAIR | Setups lourds nomades / obs perso | Voyage ultra-léger ; visuel + astrophoto mixte |
Les charges supposent un équilibrage correct et un trépied adapté. La longueur du tube, la prise au vent et l’usage (visuel vs imagerie longue pose) impactent la charge réaliste.
Conclusion : quelle monture harmonique choisir ?
Les montures harmoniques AM5N, NYX-101 et HAE29 représentent toutes les trois des solutions performantes pour l’astrophotographie nomade ou l’observatoire léger. Le choix de la « meilleure » dépendra avant tout de vos besoins spécifiques et de vos priorités : capacité de charge maximale, poids minimal, budget, écosystème logiciel préféré, etc. Voici quelques éléments de réflexion finale pour orienter votre décision :
• Pour l’astrophotographe amateur « avancé débutant » à la recherche d’un système polyvalent et facile à utiliser, la ZWO AM5N apparaît souvent comme le meilleur compromis global. Elle bénéficie d’une grande communauté d’utilisateurs (beaucoup de retours d’expérience disponibles), d’une intégration exemplaire avec les solutions ZWO (ASIAIR notamment), et désormais d’améliorations significatives en précision et en ergonomie. Sa capacité de 15 kg sans contrepoids couvre la plupart des setups jusqu’à un télescope de taille moyenne. De plus, son prix intermédiaire la rend attractive : on obtient une monture aboutie, immédiatement opérationnelle, qui a fait ses preuves sur le terrain. Comme l’exprime un utilisateur conquis : « Même avec la sortie de montures concurrentes, je ne lâcherais pas mon AM5 pour mon setup actuel » . Sauf besoin spécifique non couvert, l’AM5N a de quoi satisfaire pleinement un astro-photographe ambitieux souhaitant franchir le pas vers une monture harmonique.
• Pour l’astrophotographe ayant déjà du matériel lourd ou désirant la marge de manœuvre maximale, la Pegasus Astro NYX-101 se positionne en monture premium capable de relever des défis que les autres ne peuvent pas. C’est la monture à choisir si vous envisagez de charger jusqu’à ~20 kg sans contrepoids – par exemple un télescope de grand diamètre ou très équipé. Elle offre une qualité de fabrication haut-de-gamme, des options technologiques innovantes (frein RA, capteurs intégrés) et un suivi de très bonne facture une fois maîtrisée. Certes, elle représente un investissement supérieur (le prix de la tranquillité diront certains), mais si votre configuration le justifie, elle saura vous le rendre en fiabilité et en performance. Un utilisateur résume ainsi son choix : « La NYX 101 peut tout faire, du petit setup au C11, elle est dans une classe à part » . En somme, pour ceux qui refusent le moindre compromis sur la capacité dans ce format de monture, la NYX-101 est ce qui se fait de mieux dans cette gamme avant de devoir monter vers des montures encore plus coûteuses (RainbowAstro, etc.).
• Pour l’astrophotographe nomade pur et dur, obsédé par l’allègement du setup, l’iOptron HAE29 est un choix difficile à battre. Avec ses 3,7 kg sur la balance , c’est littéralement une monture que l’on peut emporter partout sans y penser. Elle conviendra parfaitement à celui qui voyage en avion pour aller sous les ciels étoilés ou qui doit marcher pour installer son matériel. Malgré son poids plume, elle offre toutes les fonctionnalités essentielles grâce à l’héritage iOptron (on a vraiment l’impression d’une grosse monture condensée en petit format). Si vos tubes n’excéderont pas 10–12 kg en configuration d’imagerie, la HAE29 vous offrira une expérience complète. De plus, pour un usage mixte visuel/imagerie, la présence d’une raquette et d’un iPolar peut faciliter la vie : vous pourrez faire de l’observation sans PC quand bon vous semble, ou prêter la monture à un débutant pour du visuel assisté par exemple. Comme l’ont noté plusieurs personnes ayant comparé AM5 et HAE29, le match est serré : « on ne peut pas se tromper, les deux fonctionnent très bien ». Mais si c’est le critère du poids qui prime pour vous, l’HAE29 prend l’avantage et vous ne regretterez pas son choix.
En conclusion, « la meilleure monture harmonique » parmi ces trois dépend de votre usage : l’AM5N brille par son équilibre et sa simplicité (un vrai best-seller qui a démocratisé les montures harmoniques), la NYX-101 par sa puissance et son niveau de finition (monture d’exception pour configurations lourdes), et la HAE29 par sa légèreté record et ses fonctions classiques rassurantes (le choix des voyageurs astucieux). Dans tous les cas, ces montures incarnent le futur de l’astrophoto portable : fini les contrepoids et les montures de 20 kg à monter, bienvenue dans l’ère des « mini-titans » capables de prouesses inimaginables il y a encore quelques années. À vous de choisir celle qui fera de vos nuits sous les étoiles un vrai plaisir, sans mal de dos mais avec des images plein les yeux !
Sources des retours d’expérience cités : Discussions sur Webastro, Astrosurf, Cloudy Nights et Reddit où de nombreux astronomes amateurs partagent leurs avis sur ces montures, ainsi que les fiches techniques officielles et tests détaillés publiés par les fabricants ou revendeurs. Ces références croisées ont permis de vérifier chaque information technique et d’appuyer ce comparatif sur du concret. En espérant que ce guide vous aura éclairé, je vous souhaite de belles observations et photographies avec la monture harmonique de vos rêves ! Clear skies !
Carlos